dimanche 31 octobre 2021


Nous nous aimerons même vieux
La vie est brève

Aux amoureux
Faisant l'amour
Qui s'endorment quand le soleil se lève 
Je renais chaque jour
Quand mon nom se forme sur vos lèvres
Je me remplis de moi quand je vous embrasse
Je me saisis quand je vous enlace
Et vos yeux portent tous mes rêves 


Dieu nous parle dans nos songes
Et nous croyons tous ses mensonges
Qui nous mènent au désespoir
Nous nous réveillons dans le noir
Chaque jour de nos vies
Et ouvrons les yeux sans rien voir
De ce qu'il nous avait promis
Nul ne sait quand s'achève la nuit
Et nul ne sait quand commence le jour
Nous sommes le rêve d'un Dieu endormi
Qui rêve d'amour

Je vous aime d'amour qui blesse
Et qui guérit, quand il s'abat,
Ma violence est une tendresse,
Elle est la tendresse d'un roi
Qui met sa reine en esclavage
Pour pouvoir mieux lui rendre hommage
Et lui laisse la peau marquée
L'amour a aussi ses tatouages
Éphémères faits d'éternité
Vous réclamez mes caresses
Qui marquent votre visage
Chaque gifle est une promesse
Chaque morsure est un hommage
Sur votre corps de déesse,
Sur votre corps si délicat,
Mes coups sont comme des prières
Au seul Ciel auquel je crois,
Et vous sentez mon cœur qui bat
Quand mon poing frappe votre chair
Et qu'il relance votre cœur
Mon amour est dans la douleur
Que je vous donne. Chaque être
Porte marque de son maître
Dans son âme et dans son corps.
Et chaque coup le fait renaître
Comme la vie naît de la mort.



La vie est beaucoup trop petite
et nous voulons faire sauter les limites

que nos corps imposent à nos âmes

Que nos âmes imposent à nos corps

Un jour vous serez ma femme

Et nous mélangerons nos deux corps

Pour ne former qu'une seule âme

Et nous mélangerons nos deux âmes

Pour ne former qu'un seul corps

Plus grand que la vie et la mort

vendredi 29 octobre 2021

 À défaut de nous posséder nous-mêmes
Nous avons peur de perdre les êtres

Qu'on aime

Et on fait tout pour qu'ils nous aiment

Afin de se voir apparaitre

Dans leurs yeux

A défaut de récolter ce qu'on sème

On recherche ce que l'on aurait pu être

Dans une autre vie On prie Dieu

En sachant que nos prières sont vaines
À défaut de nous connaître

Et de savoir comment naître

Aux autres et à nous-mêmes

Nous avons peur de mourir

Nous fabriquons nos propres chaînes

Nous avons peur de guérir

Les blessures par lesquelles

Nous nous sentons vivants

Nous buvons notre sang

Mais craignons nos sentiments

Comme les épines d'une rose

Nous passons comme le vent

Qui va et vient sans autre cause

Que celle de son mouvement
Et qui jamais ne se pose

Nous avons peur de perdre les choses
Que nous ne possédons pas
Mais que le temps nous prête un instant
La vie, l'amour et le monde
Qu'il dépose entre nos mains
Pour que nous nous en occupions
Avant de les passer à d'autres
Qui viennent derrière nous
Qui se font et se défont en nous
Comme nous nous sommes faits
En ceux qui nous ont précédés
Mourant du même corps 
Vivant du même souffle
Qui renaît et s’éteint dans la vie
Qui renaît et s’étreint dans l'amour
Qui renaît et s'astreint dans le monde
À chaque seconde

Les voix dissonantes
Et tremblantes
Des chœurs
Amoureux
Qui chantent
Et enchantent

Les peurs
Battantes

Des cœurs
Douloureux
Les cloches sonnantes
Vibrantes
Dans les Cieux
Les voix tremblotantes

Les pleurs
Malheureux
Les soupirs s’éventent
En pleurs
Langoureux
Dans nos yeux.

jeudi 28 octobre 2021

Pour ma catin
Folle que j'aime

Je n'aurai rien

À-coup de reine

Qu'un coup de rein

Qui se déchaine

Qu'un coup de chien

Montant sa chienne

Qu'un coup de poing

Brisant ses chaines

Qu'un coup de lien

Quand les deux viennent

Qu'un coup de bien

La croupe pleine

Qu'un coup de main

Prenant la sienne

Je n'aurai rien

Qu'un coup de j'aime.

mercredi 27 octobre 2021

 Notre amour est un trésor
Rare et précieux
Venu des cieux
Cadeau de Dieu
Comme une pluie d'or
Qui se déverse
Sur nos corps
Comme une averse
De lumière
Sur nos deux chairs
Comme un morceau d'éternité
Dans nos deux corps
Entrelacés
Entremêlés
Jusqu'à la mort.

Nos langues sont deux serpents
Qui s'entrelacent et glissent
L'un sur l'autre sensuellement
Avec la douceur du vice
Avec le plaisir caressant
Des cobras des vieilles sévices
Qui rampent et se tordent
Et se tendent et se mordent
De désir et de plaisir
Entrelacés dans le panier
De leur amour qui est le nôtre
L'un contre l'autre
Sans savoir bien qui est lequel
Tant leurs corps souples s'emmêlent
L'un à l'autre indistinctement
Comme nos deux corps imbriqués
Sur lesquels ils aiment ramper
Nos langues sont ces deux serpents
Jouant l'un de l'autre et s'aimant.

 Je voudrais entrer assez profondément en toi
Pour m'y perdre à jamais
Et pour m'y retrouver
Sous forme d'amour infini
Ressentant tout ce que je suis
À travers ton corps
Que je pénètre
Et que j'adore
Ne former plus qu'un être
Entremêlé à toi
Me mélanger si fort
Me mélanger à toi
Au point de ne plus sentir la limite
Entre nos âmes circonscrites
À la chair
Au point de ne plus sentir la mort
Au point de n'être qu'une chair
Une éternité éphémère



 Je vous aime comme je respire.
Je respire comme je vous désire.
Je vous possède et je vous prends
Ouvrant votre chair jusqu'au sang
On veut tenir ce qui nous tient
Et votre corps qui m'appartient
Par notre amour je vous le rends
Pour un moment Mais c'est le mien
Prenez-en soi

mardi 26 octobre 2021

Oh Notre-Dame des Douleurs
Arrosez mon âme de pleurs
Mes vers naissent en vous comme des fleurs
Sur un terreau noir et fertile
Je les ramasse avec ma main
Et j'en fais des bouquets subtil
Que je pose sur votre sein
Votre souffrance est un jardin
Que je cultive chaque jour
Que je cultive avec amour
Mon jardin s'appelle Sophie
Sainte patronne de ma vie

Et puisque rien ne nous survit
Puisque l'amour est un mirage
Je vous laisse comme on laisse son pays
Pour partir pour un long voyage
Si notre amour est infini
Comme un océan sans rivage
Dans vos yeux où tombe la pluie
Dans votre âme où tonne l'orage
Je croise dans tous les pays
Vos grands yeux qui me dévisagent
Sans jamais trouver mon visage
Je suis parti cherchant ma vie
Et n'ai rien trouvé qu'un naufrage.
Vous serez toujours mon pays.

 Notre rencontre n'a tenu à rien
D'autre qu'aux fils du destin
Que Dieu tisse entre les êtres
Qui s'appartiennent sans se connaître
Et dont les corps un jour s'enserrent
Pour former une seule chair,
Dans un mariage sans prêtre
Où chaque mot est une prière
À l'être aimé et désiré
Chacune de nos étreintes est un serment
Sans cesse répété qui se défait
Quand nos corps se relâchent
Et qu'on refait le jour suivant
Comme la corde qu'on détache
Du navire sur son quai d'attache
Qui part pour d'immenses voyages,
Et qui revient toujours chargé
Des trésors de lointains rivages
Notre amour est plus qu'un mirage
Notre amour a notre âge
L'amour a votre visage
L'amour ne tient qu'à l'être aimé
Il tient au fil noir attaché
À nos cœurs et nos âmes
D'homme et de femme
Entremêlés infiniment
Et qui se nouent
Au croisement des fils
Tendus entre deux villes
Et six pays, et deux mers,
Et notre mort, et notre vie,
Et qui tiennent tout l'univers
Et qui sont attachés en nous.
Notre rencontre tient à tout.

lundi 25 octobre 2021

 Votre humeur est comme le ciel gris de l'automne
Comme un enfant qu'on abandonne
Sur le quai bondé d'une gare
Votre humeur est comme un regard
Qui se cherche dans un miroir
Et qui ne voit personne.
Votre humeur est comme un phare
Allumé dans une tempête.
Votre humeur est une femme qui s'apprête
Pour un homme qui ne peut pas la voir
Votre humeur est un corps qui se jette
Dans un immense abîme noir.

Quand mon amour est morose
Je lui offre des mots roses
Des mots d'amour et de tendresse.
Des mots délicats qui se posent
Doucement comme une Vanesse
Sur une fleur à peine écloses.
Mes mots sont comme des caresses.
Quand mon amour est moqueuse,
Ou quand mon amour est boudeuse,
Je lui offre des mots queries.
Ce sont des mots drôles qui rient
Et qui la rendent très heureuse.
Des mots qui jouent remplis de vie.
Quand mon amour est fatiguée,
je lui offre des silences.
Pour qu'elle puisse se reposer
Je lui offre mon absence.

Je suis un être pour un jour
Je suis un être pour la mort
Je suis un être pour l'amour
Je suis un être pour votre corps
C'est votre corps qui me donne vie
C'est l'amour qui me remplit.
Sans l'amour je ne suis rien
Qu'un bout d'airain
Qui résonne
Sans l'amour je ne suis personne
Sans votre corps je suis une faim
Douloureuse et lancinante
Je suis une bouche sans pain
Qui dit le sursis d'un destin
Je suis être pour demain
Ou pour hier
Sans l'amour je suis une pierre
Froide érodée par le temps
Sans votre corps je suis absent
À moi-même et ce que je sens
Sans l'amour je ne suis qu'un corps
Rempli de mort
Rempli de rien
Un être vain.

dimanche 24 octobre 2021

Vous êtes comme ma destinée.
Vos larmes sont salées et amères
Comme l'eau trouble de la mer
Face à laquelle je suis né.
Elles coulent sous votre visage qui s'efface
Elles coulent sous les rides que la vie trace
Sur les visages de vos trois Grâces.
Elles coulent dans le sillon du souvenir
Sans laisser aucune trace
Si ce n'est celle de l'avenir
L'amour est comme un fleuve qui passe
Dans le lit de nos souvenir
Et sous lequel la vie s'efface.

vendredi 22 octobre 2021

Aimer c'est renaître.
Vous êtes ma vie.
J'étais à vous avant de vous connaître
Tout mon être
Tend vers vous
Par l'esprit
Et la chair
Par le corps et l'âme
Par tout ce que j'ai de femme
Et d'homme
Par tout ce qui me nomme
Par tout ce que je vois
Par tout ce que je donne
Et reçois
Je suis à vous
A toi

Je file
Le fil de ma destinée
Depuis le jour où je suis né
Je tire ce fil noir où je vais
Le jour la nuit
Là où je fuis
Là où je suis
Je file
Le fil de ma vie
Sur les fuseaux du Temps
Je file
Le fil du temps présent
Avec les fibres des jours passés
Nul ne le sait
Nul ne m'entend
Je file
Le fil de ma destinée
Sur les fuseaux horaires
Qui tournent et font tourner la Terre
Je cours derrière
Je ne sais quoi
Je tire ce fil
Derrière
Moi
Le fil se tend
Nul ne le voit
Mais je le sens
Noué à toi
Il est en moi
Rouge de sang
Doré de toi
Je tire le fil
Du temps qui passe
Je file je file
Dans l'espace
J'enroule
Les fibres des jours heureux
Aux fibres du temps présent
Aux souvenirs des absents
Et dans le cœur des amoureux
Le fil auquel je me suspens
Je file Le fil de l'avenir
Avec mes quelques souvenirs
Et mes espoirs
Et mon amour en devenir
Sans le savoir
Je file
Depuis que je suis né
Le fil de ma destinée
Que Dieu attache aux pas passés
Des trépassés
Qui tombent
Sans bruit dans la tombe
Le jour la nuit continuellement
Que la mort coupe en souriant
Je file je file
Le fil Du temps
Le jour la nuit en soupirant
Je file ma vie te désirant
Notre vie ne tient qu'à ce fil
Ce fil fragile
D'amour de temps
Noué aux gens
Fuseaux du cœur
Qui tournent continuellement
Noués aux cœurs
Des gens qu'on aime
Et qui nous aiment
Éternellement

jeudi 21 octobre 2021

Vos pieds que j'aime
Ont quelques cors
Et ça vous gêne
Même les pieds d'une reine
Ont des cors
Ils sont comme des blasphèmes
Échos de peau des chemins morts
Qui durcissent dans les bouches
Des marcheurs qui les touchent
Par ce que les mains touchent
Par ce que les pieds foulent
Dieu fixe des ampoules
Aux extrêmes des corps
Elles sont vissées a nos efforts
Leur douleur est lumière
La peau des hommes se durcit
En se frottant à la vie
Ampoules de verre
Brisées qui blessent notre chair
Qu'elles protègent
À chaque pas
Ampoules contenant tout nos pas
Même ceux qu'on ne fait pas
Sur le pied de Sophie
Dieu a mis une nuit
Incrustée dans sa chair
Une ampoule rougie
Qui produit une lumière
Qu'est-ce qu'elle éclaire ?
Hier Demain
Tous les pas du chemin

Nous vivons dans le rêve d'un Dieu endormi
Dont notre mort est le réveil
Notre amour est une femme qui veille
Sur lui
Ne réduisez pas ses heures de sommeil
Prévoyez large pour la nuit
Prévoyez large comme la vie
Pour tous les rêves qu'un cœur contient
Pour un couple aimant qui s'étreint
Pour tous vos désirs d'infini
Pour tous les rêves qu'une main tient
Quand elle prend une main dans la nuit
Pour les pas de votre chemin
Pour chaque lampe qui s’éteint
Quand les corps s'enlacent sans bruit
Pour le trajet que fait un train
Entre Marseille et Paris
Pour Hier Aujourd'hui Demain


 

samedi 16 octobre 2021

Mon amour s'appelle joie.
Elle est dans tout ce que je vois
Et j'entends.
Mon amour est hors du temps.
Mon amour est avec moi
Je la vois et je l'entends
Partout dansant
Chantant, riant.
Mon amour est dans ma voix
Et dans tous mes mouvements,
Mon amour est dans ma foi
Et dans tout ce que je ressens.
Mon amour est en moi
Plus forte que mon sang.

Mon amour a dans sa tête
Une fête
sans fin.

Mon amour a faim
D'amour.
Mon amour ne dit rien.
Mon amour a dans la tête
Un chérubin
Qui rit et danse
Jusqu'au matin
Puis contemple en silence
Ses pieds dodus.
Mon amour est revenue
De son voyage
Mon amour qui me lit
Est toute sage
Et sourit.

Mon amour est revenue
A la vie.

vendredi 15 octobre 2021

 Ce n'est pas nous qui avançons. Nous sommes tjrs à la même place. C'est le monde qui bouge et change de place autour de nous. Ce sont les êtres et les lieux qui viennent à nous puis nous quittent. Ce sont les jours qui nous heurtent et passent sans que nous ayons prise sur eux.

Haïssez-moi. La haine est l'amour suprême.
Elle est le poignard planté dans votre cœur battant
Qui lacère votre âme à chaque battement
Elle est votre résistance vaine
À l'emprise du bourreau
Elle est le tintement de vos chaînes
D'esclave sur votre chair et vos mots.
Haïssez-moi comme je vous aime.

Abreuvez-vous de votre haine
Elle est le poison dans votre sang
Bu à ma bouche qui brûle vos veines
Elle est votre corps impuissant
À s'extraire de la souffrance
Qu'il s'inflige avec un plaisir répété
Entre mes mains et mes lèvres vénérées
Qui le torturent et le dévorent
En quémandant plus de souffrance.
Elle est le désir de violence
Qui remue dans votre corps
Elle est le désir de silence
Souhaitant que je vous donne la mort.

Aimez au compte-goutte
L'amour s'abreuve du temps
Qui s'écoule seconde après seconde
Goutte par goutte on remplit des océans
Goutte par goutte la pluie devient déluge et emporte le monde
Goutte par goutte l'eau qui tombe
De la faille érode et sculpte la roche éternelle.
Toute la tristesse du monde
est contenue dans une larme.
Toute les blessures du monde
sont contenues dans une goutte de sang.
Tous les étreintes du monde
sont contenus dans une goutte de sueur.
Toutes les faims du monde
sont contenues dans une goutte de salive.
Le désir est une goutte qui coule sur vos jambes.
La vie est contenue dans une goutte de semence.
Dans une goutte du lait qui s'écoule du sein maternel
Il est des soifs qu'une goutte suffit à apaiser.

Ne sois pas sage. Pour que je puisse te punir.
L'amour est une folie. Le vrai sage est le fou
D'amour. Débats-toi pour mieux nous unir
En tendant les chaînes mises entre nous
Pour qu'elles se serrent autour ton cou
Doucement jusqu'à te faire jouir.
Désobéis. L'amour est un jeu : joue
Avec moi. Mens-moi. J'aime te voir mentir.
Tu es à moi quand tu me rends jaloux
Puis supplie. J'aime te voir gémir.

La musique est ton dieu,
Tu écoutes comme on prie
La musique qui voltige,
Quand tu fermes les yeux,
C'est l'immense vertige
Qui te saisit
Qui te remplit
Qui te donne vie
La musique est un dieu
Invisible aux yeux
Des profanes
Qui saisit ton âme
Nous ne sommes rien
Que des pantins
Du destin
La musique tire les fils
De ton corps
Avec ses mains
Gestes subtils
Et fils d'or
Toute ta vie tient à ces fils
Tirant ton âme de croyante
Tu es en transes
Tu danses
Tu es vivante
Éternellement

dimanche 3 octobre 2021

Vos chaînes d’esclave sont des bracelets de reine

Qui se traine en rampant jusqu'aux pieds de son roi,

Il n’est de royaume que celui dans lequel on croit.

Il n’est de roi qu’en songes. L’amour c’est la foi

Suprême. On sacre roi celui qu’on aime.

Et le culte qu’on lui voue est le plus beau mensonge

Qu’on puisse créer, et le plus beau blasphème.

 

Vos bracelets de reine sont des chaînes d’esclave

En quête d’un maître. Vous êtes née pour servir.

Vous avez jadis traversé les grands marchés slaves

Pour finir dans un palais enfermée et souffrir

Vous qu’on a élevée et souillée de désirs

Soyez servante, car c’est le maître qui vous lave

De la souillure par le fouet en vous faisant gémir.

Le maître par la blessure qui saura vous guérir.

                                    Pour combler mon fétiche, j’ai un amant poète,                                     Ses bouquets de 12 pi...