Qui n'atteint jamais l'autre rive
Du fleuve qu'elle traverse
Le roulis des vagues me berce
Au gré des humeurs du courant
Tout doucement
Puis me renverse
Je suis la feuille morte
Que le vent emporte
Un soir d'automne
Je suis la main frappant la porte
Que personne n'ouvre
Je suis le cercueil qu'on recouvre
De la terre dont est fait le mort
Nos corps sont des tas de poussière
Nos corps sont des tas de poussière
Je ne suis rien d'autre qu'un corps
Né pour la mort
Né pour la nuit
Notre amour est comme la mer
Où se reflète l'infini
Né pour la mort
Né pour la nuit
Notre amour est comme la mer
Où se reflète l'infini
Je serre ton corps un peu plus fort
Pour ressentir cet infini
Pour ressentir cet infini
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire