Vous êtes le lierre capricieux
Qui s’agrippe au chêne solide
Pour pouvoir monter jusqu'aux cieux
Pour ne pas tomber dans le vide
Le chêne que vous choisissez,
Vous voulez le serrer si fort
Que vous pourriez le briser
Provoquant votre propre mort
Vous êtes le lierre des trépassés
Dont la semence est dans les cœurs
Des malheureux et des damnés
Vous êtes le lierre des trépassés
Qui s'enracine dans les peurs
Et qui se nourrit des douleurs
Des jours perdus des jours passés
Que vous arrosez de vos pleurs
De vos larmes jamais versées
Qui s'écoulent dans votre cœur.
Je suis le chêne des trépassés
Et je sens battre votre cœur
À mesure que vous grandissez
Contre mon tronc un peu brisé.
mercredi 3 novembre 2021
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